La vie quotidienne


Les conditions d'existence demeuraient difficiles. Une envolée des prix surprit la population. Les restrictions étaient toujours à l'ordre du jour. Les cartes alimentaires restèrent en place jusqu'en 1949. Le marché noir continua bien après la Libération.

Mme Benet évoque les jardins familiaux mis en place après la guerre en 1946/47 dans le champ Achard :“D'ailleurs après la guerre, dans ce fameux champ Achard, le maire avait créé des jardins familiaux. Ça permettait de s'alimenter convenablement. Après la disparition des tickets, il n'y avait pas beaucoup de légumes. Les femmes n'avaient pas pu travailler la terre comme les hommes, elles allaient plutôt travailler à l'industrie locale. La vie a repris doucement.”

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Augmentation des allocations
familliales

En 1945, les loyers subirent une augmentation importante, de 15 à 30 %, au grand désespoir des petites gens. En 1946, les denrées alimentaires augmentèrent de 69 %, le gaz et l'électricité doublèrent. En 1947, la vie était neuf fois plus chère qu'en 1939.

Heureusement, l'apparition des allocations familiales apporta une bouffée d'oxygène aux familles, même si la vie était encore onéreuse surtout avec la dévaluation du Franc en 1948, ainsi que la nouvelle loi votée cette même année, concernant l'augmentation de l'impôt sur le revenu.

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Les jardins familiaux en haut
à droite de la préfecture
Draguignan

En 1949, les familles mécontentes firent grève, tous corps de métiers confondus, (la métallurgie, les transports en commun (automobile et ferroviaire), l'industrie automobile, l'agriculture, la fonction publique (dont les services postaux).

En avril, le lait, le beurre et le fromage furent de nouveau en vente libre. Le sucre attendit quelques mois.

Enfin, en 1951, l'approvisionnement ne posa plus de problèmes. Toutefois, pendant deux longues années, les conflits perdurèrent. Enfin, une loi fit son apparition en faveur du SMIG.

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Yvonne Baron

II passa à 12 800 Francs en 1951 et le salaire horaire fut fixé à 87 Francs, insuffisant pour toutes les familles.

Les grèves reprirent. Il fallut attendre jusqu'en 1953 pour que le SMIG soit réactualisé à 25 166 Francs.


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